Contrairement à ce que l’on pouvait redouter, l’émoi populaire suscité par les attentats terroristes visant l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo et les clients anonymes d’un supermarché casher de la porte de Vincennes n’a ni provoqué passions mortifères ni sentiment de vengeance au sein de la société française. Le scénario catastrophe semble avoir été évité. Les appels à la raison, à l’unité nationale et au refus des amalgames lancés par les autorités publiques, les responsables politiques et les leaders d’opinion ont été temporairement entendus : l’hypothèse d’une réaction islamophobe généralisée au sein de la population française a été démentie par les faits…

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